Les dernières bios/biblios proposées
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Fiche de Pierre Kerner, bio modifiée par le 5 janvier 2023 @ 12:23:30
- Amen, 1984
- Houria, 1984
- La fille du pont, 1985
- El Kahira - cellule de la mort, 1986
- De l'autre côté de la ville, 1988
- Le privilège du phénix, 1989
- Les agneaux du Seigneur, 1998
- À quoi rêvent les loups, 1999
- Les hirondelles de Kaboul, 2002
- Cousine K, 2003
- La rose de Blida, 2005
- L'attentat, 2005
- Les sirènes de Bagdad, 2006
- Ce que le jour doit à la nuit, 2008
- Le dingue au bistouri, 1990
- La foire des enfoirés, 1993
- Morituri, 1997
- L'automne des chimères, 1998
- Double blanc, 1998
- La part du mort, 2004
- L'écrivain, 2001
- L'imposture des mots, 2002
- Liège, envers et contre tous, Noir Dessin Production 2019 (triller liégeois),
- Le Harlaque, autoéditer (PDF & EPUB) recueil de nouvelles,
- La douleur des ombres (titre provisoire), à paraître (fantastique liégeois),
- Flash mortel (titre provisoire) , à paraître (triller liégeois),
- Le Cardinal, à paraître (polar de science-fiction)
- Mort à crédit, nouvelle de science-fiction publiée dans le recueil Nouvelles Ères Livr’s Éditions juillet 2020
Pierre Kerner, né le 2 septembre 1980, est un Français maître de conférences en génétique évolutive du développement et enseignant-chercheur à l’université Paris Diderot (devenue université Paris-Cité en 2022) et à l’institut Jacques Monod. Sous le pseudonyme de Taupo, il anime depuis 2009 le blog «Strange Stuff and Funky Things». Particulièrement investi dans la communauté des vulgarisateurs scientifiques, il est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation et contribue à de nombreuses plateformes, projets et initiatives de vulgarisation scientifique.
Prune Nourry : vivre
Prune Nourry crée à travers ses performances, installations et expositions un univers étrange et médicalisé teinté de gravité mais aussi d'humour. A travers cette voie l'artiste attire notre attention sur certains problèmes préoccupants mis en lumière par les découvertes scientifiques récentes : sélection de l'homme, régénération des cellules souches, procréation artificielle. Formée initialement à la sculpture, elle explore plusieurs mediums dont la photographie et le film en transcendant leur nature par des "re-projections" et la création de sculptures avec lesquelles les visiteurs peuvent interagir en participant à leur complétude et leur modification.
L’artiste a imaginé une version toute personnelle d’une statue du Metropolitan Museum de New York ("L'Amazone") lourde de 2 tonnes et 4 mètres de haut elle joue à travers elle de la force et de la fragilité entre la dureté du ciment et la délicatesse du verre des yeux qui rende l'odalisque craquante.Elle aborde de la sorte un sujet sensible : le cancer du sein. Touchée par ce fléau, l’artiste par cette statue revisitée a créé le symbole de la résilience féminine. La moitié du corps de la statue est percé de 6 000 longues piques, rappels des sessions d’acupuncture suivies par l'artiste tout au long de son combat contre la maladie.
A partir des ardentes poussées de l'artiste, les piquages qui prennent racines dans la peau créent une frondaison là où la sexualité éternelle tente de gagner du terrain dans un appel à la vie. Par ailleurs les volées de "flèches" illustrent comment la culture occidentale est modifiée par les artefacts et techniques de la médecine orientale. L'artiste détruira elle-même en guise de catharsis le sein de son Amazone.
Elle plonge ainsi le spectateur au coeur de réalité confondante en le plaçant souvent dans une ambiance clinique où sont revisités les codes d’une médecine qui dégénère comme avec ses « Holy daughters », petites filles à tête de vache sacrée, ou avec son invitation dérangeante et ludique au processus de sélection de son « Dîner Procréatif ».
Le corps est donc central dans ces mises en scène dans une atmosphère pieuse, sereine mais ludique tout autant. C'est ce qui fascine le regardeur là où se dissolvent ou se troublent les marqueurs d'un destin présenté comme fatal - ce qui n'est qu'une manière de l'envisager. L'œuvre demeure porteuse d'énergie dans un combat qui dépasse les limites ou fonction de l'art "d'agrément" par un travail chargé de symboles à visée extra-esthétique et dans l'impulsion d'une révision éthique. Chaque incarnation n'est donc pas figée dans un idéal "formel" mais devient une force vive de résistance.
Jean-Paul Gavard-Perret
Michel Tournier en lui-même et en autres
Souvent les romans de Michel Tournier mettent en scène des personnages venus de vieux livres d'images qui firent jadis le délice de l'enfance : l'ogre du Roi des Aulnes, les frères jumeaux des Météores, le Robinson de Vendredi ou les Limbes du Pacifique. Par ailleurs certains contes de l’auteur ont été publiés en collections pour enfants. Et l’auteur a même a récrit son « Vendredi » pour la jeunesse. Toutefois entre ces deux versions ne se produit pas une édulcoration mais un travail d’approfondissement du projet.
Le romancier est donc celui de la métamorphose des mythes et de l’écriture dans le but de toucher un jeune public. Ce fut pour lui « l’ambition sans mesure » car elle impose la perfection. Mais peut-on parler pour autant de clarté ? L’ambition dont parle Tournier est sans doute plus trouble et plus profonde qu’il n’y paraît. Manière de contourner bien des dogmes en feignant de les respecter. A l'interdit d'interdire fait place sous couvert de clause de sauvegarde, l'impossibilité habilement déviée du moindre faux pas, là où les sujets sont toujours délicats.
Jean-Paul Gavard-Perret
Kafka l'hérétique
Kafka comme Modiano plus tard fait rendre des comptes à divers cheminements de la mémoire et de l'horreur et ce dans leur judaïsme "apocryphe". Mais Kafka aura créé un territoire particulier : celui où l'on doit vivre mais où l'existence devient impossible. L'imaginaire audacieux de l'auteur aura créé une transmission de la tradition juive de manière critique non pour lui offrir une contradiction et une contre-tradition mais un prolongement particulier au moment où il sentit que tout "jouait" pour l'effacer.
L'hérétique sortant de sa tradition et la recherchant dans le risque de la littérature s'en sert pour apparemment déformer et défigurer les textes anciens du judaïsme. Il hante à sa façon les synagogues, effraie le genre humain de son exentricité créatrice. Il se représente souvent en animaux hybrides inclassables : non seulement le cafard de la Métamorphose mais aussi le chat agneau d'une comptine araméenne dont la rédemption finale est une allégorie entre la judéité, sa terre et Dieu. Se créent à l'intérieur d'une tradition et d'une pensée un gain particulier et un refus de ce qui était s'y opposait. Le tout de manière parfois drôle et parfois tragique. Mais le "biais" de l'auteur crée une relation à la tradition selon une dimension où la discipline est remplacée par une méthode initiatique d'un nouveau genre
Chez Kafka l'héritage culturel reste l'image d'un spectre juif et d'un "sceptre" qui ne lui aurait pas été transmis - sinon sous forme de la boîte en argent donné par son père et auquel "Le Château" fait écho. A ce traumatisme mémoriel, après la Shoah, il y en aura bien d'autres. La mémoire persécutrice chez Kafka est donc anticipatrice : chez Pérec ou Modiano elle sera post catastrophe. Existe chez lui une vision existentielle de la tradition sans le moindre passéisme par maïeutique particulière et des procédures de fictions dont certains degrés firent peut-être peur à l'auteur lui même : c'est pourquoi il voulut "effacer" certaines de ses allégories mais que Max Brod sauva pour que demeure "l'adogmatisme" de son ami qui n'eut cesse de démystifier ce qui écrase.
Jean-Paul Gavard-Perret
Jean Genet et les fournaises
Sous des lampes sans grâce ni clarté Genet a cherché dans le noir un sceptre pour régner. L'abject à portée de main il est resté l'ange délinquant soufflant sur nos braises. Et en cette inversion du monde il a fait par ses romans et poèmes (restitués ici dans leur version première) fourcher la langue loin des parodies littéraires ontologiquement niaises.
Contrairement aux radicaux réalistes américains il a su conserver à la langue de boue ce qu'il lui faut d'étoiles. Le tout en y trouvant une stratégie de survie plus qu'en roulant des pelles à ses compagnons échos.
Nous devons à Sartre la reconnaissance de l'auteur. Son "Saint Genet, comédien et martyr" constitua l'introduction à ses œuvres complètes. Certes l'auteur des "Mots" n'a pas embrassé (si l'on peut dire) l'auteur dans sa totalité. Mais il a compris que les interprétations psychanalytiques et marxistes ne pouvaient expliquer ce fantastique exercice de liberté esthétique et existentielle.
Elle fut d'abord écrasée par la fatalité d'un destin. Mais l'auteur sut la retourner et ce dans une écriture d'exception dont il est possible avec le temps d'apprécier la force imageante d'expression des miasmes et de leur écume Le tout dans langage issue d'une voix ténébreuse et obscène mais où l'âme rampe sans cesse.
Jean-Paul Gavard-Perret
Soliste insolite : Blaise Cendrars
Selon la légende Freddy Sauser devint poète à New York dans la nuit du 6 avril 1912. Il écrit Les Pâques à New-York long poème fulgurant rédigé d’un seul trait où s’exprime la détresse morale du jeune auteur au sein de la cité où "l’aube a glissé froide comme un suaire / Et a mis tout à nu les gratte-ciel dans les airs". Pour honorer cette révélation il change de nom : Blaise Cendrars naît. Néanmoins dans “Panama ou les aventures de mes sept oncles" il donne -une autre voie à la gestation de l’œuvre : « C’est le crach du Panama qui fit de moi un poète/ C’est épatant / Tous ceux de ma génération sont ainsi /Jeunes gens /Qui ont subi des ricochets étranges ». Il ne faut pas prendre bien sur ses aveux au pied de la lettre. Mais - et justement –-tout Cendrars est là. Non seulement il refuse de jouer « avec des vieilleries » mais entame son parcours pour casser « la vaisselle » littéraire.
Très vite il abandonnera la poésie pour la fiction. Néanmoins 12 ans plus tard il publie deux recueils. La rupture forgée par l’écrivain lui-même est donc à nuancer. D’autant que poème ou non, roman ou non l’auteur reste le poète de la modernité qu’il revendique dans un texte de 1917 : «La modernité a tout remis en question.» Mais à l’inverse de la propension futuriste et quoique - comme les tenants de cette école - partisan de vitesse et d’énergie il ne cherche pas forcément un régime verbal quelque peu "art pour art". La force de la poésie de Cendrars a nul besoin de pétards mouillés ou de recettes. Plus que de chercher la forme nouvelle pour elle même, il saisit le langage à sa racine et le déplace de ports en ports.
Laissons cependant la parole à Cendras et son “Panama". Le texte est dédicacé de la manière suivante : “A Raymonde, ce poème que l’on croit être le dernier en son genre et qui est le premier d’un art nouveau”. Il y a donc malgré tout du « futurisme » chez le poète sensible à la catastrophe boursière liée au scandale du Panama. Cendrars est donc un authentique créateur moderne et novateur. Toutes les dimensions de la vie quotidienne trouvent place dans sa poésie comme dans ses romans. Rien n’en est exclu a priori dans un langage, résolument libre à l’écart de toute forme d’embrigadement même celle du surréalisme qui lui tendait les bras. Mais, acceptant à l'inverse de la doxa de Breton, la forme romanesque, Cendras avait d'autres chats à fouetter que la posture avant-gardiste, d’autres territoires à explorer. Il s'agit pour lui par la fiction comme dans la vie de s’embarquer vers l’ailleurs pour « tuer les morses » ou - sous d’autres climats - n'a plus craindre les piqûres de la mouche tsé-tsé.
Jean-Paul Gavard-Perret
Non-fiction
Encyclopédie des peintres russes et soviétiques, vol. 1 : A-D (planches illustrées), autoédition, 2022, 270 p.
Encyclopédie des peintres russes et soviétiques, vol. 1 : A-D (notices d'artistes), autoédition, 2022, 530 p.
François Flameng (1856-1923), un artiste peintre dans la Grande Guerre, autoédition, 2019, 194 p.
Marcellin Desboutin, à la pointe du portrait, catalogue de l’exposition Marcellin Desboutin (Moulins, Musée Anne de Beaujeu, septembre 2018), Dijon, Faton, 2018, 200 p.
Fiction
Une vie d'artistes, autoédition, 2022, 350 p.
Mangazeïa, légende du Nord, autoédition, 2022, 202 p.
Roussalki, autoédition, 2021, 416 p.
Désirez-moi! (en collaboration), Angers, La Maison Les Minime's, 2021, 388 p.
La Petite Dame Sans et autres récits, autoédition, 2021, 254 p.
Abyssinia, 2 vol., autoédition, 2020, 500-500 p.
Partir, c’est mourir un peu, autoédition, 2019, 775 p. Réédition 2020, BoD, 686 p. Finaliste du prix Les Plumes francophones 2019.
Alexandre Page est né en 1989 à Clermont-Ferrand. Docteur en histoire de l’art, auteur d’une thèse sur le graveur-illustrateur Léopold Flameng (1831-1911) soutenue en 2017, il poursuit aujourd’hui ses recherches sur l’estampe et la peinture du XIXe siècle et a publié plusieurs ouvrages et articles scientifiques sur le sujet.
Passionné par l’écriture, il décide après sa thèse de se consacrer aussi à la fiction. Partir, c’est mourir un peu est son premier roman abouti. Il est un des cinq ouvrages finalistes du prix du jury des Plumes francophones organisé par Amazon KDP. Il a depuis publié plusieurs romans et recueils de nouvelles, disponibles en librairies et sur toutes les plateformes numériques.
Site internet de l'auteur :
http://alexandre-page.mozello.fr/
Paul Lignières : Le droit mène à tout à condition d'en sortir !"
Avocat depuis 1993, le parcours de Paul Lignières est loin de l’image que l’on se fait de la profession. D’abord étudiant en sciences politiques, il choisit de se tourner vers le droit, un métier qui est pour lui synonyme de liberté intellectuelle, sociale et économique. Sa vision de la profession se traduira par une carrière atypique. Entre
droit, humanitarisme, économie et valeurs sociétales, retour sur le parcours de cet avocat anti-conformiste.
Le droit : le choix de la liberté
Paul Lignières commence ses études universitaires en intégrant l’Institut d’Études Politiques de Toulouse à la fin des années 80. Différentes rencontres au cours de ses trois premières années d’études vont le faire s’interroger sur les métiers du droit. Il découvre alors un domaine empreint de liberté. Une liberté qui l’attire vers cette profession et qui se retrouve dans tous les aspects du métier : « Le droit est la profession (...) [qui offre] le plus de liberté, la liberté de comprendre, déjà, le droit et de l'appliquer, donc être capable
d'utiliser le droit, c'est la liberté de se comprendre, de comprendre la société, la liberté de se défendre, la liberté de défendre les autres. (...) Donc, liberté intellectuelle, liberté sociale et liberté économique.»
Il intègre donc l’École des Avocats de Montpellier et présente avec succès sa thèse sur le cautionnement financier des entreprises privées par des institutions publiques. Un sujet traitant de la frontière entre l’État et les entreprises, mêlant droit privé et droit public, qui sera le fil conducteur de sa carrière. Dans le même temps, il sort vice-major du Magistère DJCE, et prête serment au Tribunal de Montpellier en 1993. À cette époque, le système universitaire français est en crise et Paul Lignières est plongé dans un monde cloisonné où les relations professionnelles sont fortement impactées par ce fonctionnement instable. En intégrant le monde de l’entreprise, il découvre un environnement professionnel beaucoup plus rationnel où le dynamisme, la motivation et le mérite sont des valeurs fondamentales.
Paul Lignières démarre sa carrière au sein de Coopers & Lybrand (actuellement PricewaterhouseCoopers - PwC), une entreprise de conseil, d'audit et d'expertise juridique et fiscale, où il gravit rapidement les échelons et découvre une profession où l’on ne compte pas ses heures. Cette capacité à travailler sur un large volume horaire et un quotient émotionnel particulièrement développé : voilà les deux armes que Paul Lignières considère comme essentielles dans son métier. Cet univers méritocratique combiné à une motivation sans faille l'amène rapidement à créer, et par la suite à diriger, le département de Droit Public de l'entreprise de conseil.
La quête de l’international
Dès le début de ses études, Paul Lignières rêve d’étudier à l’étranger, et particulièrement dans un pays anglophone (Angleterre, États-Unis ou Canada) mais le contexte universitaire de l’époque rend ce projet trop difficile à réaliser. Au cours de ses premières années chez PwC, Paul Lignières travaille principalement le droit public, un concept par définition très national. C’est alors la fin des années 90, le monde tend à la globalisation et l’idée de s’internationaliser lui semble inévitable. Cette volonté de comprendre le monde le pousse à travailler sur des dossiers internationaux. C’est là qu’il collabore pour la première fois avec la
Banque Mondiale à travers laquelle il découvre un métier à la frontière de la politique et de la finance, du monde économique et de l’État.
Encore une fois, Paul Lignières s’écarte des sentiers battus et décide d’intégrer cette structure internationale qui est pourtant à la recherche d’un... économiste. Qu'à cela ne tienne ! Alors que son profil de publiciste pourrait lui coûter cette opportunité, il choisit tout de même de
présenter sa candidature en mettant en avant ses études politiques et les activités de l’entreprise PwC au sein de laquelle il est souvent le seul avocat au sein d’équipe pluridisciplinaires. Il est alors perçu plus comme un économiste que comme un juriste et réalise ses ambitions internationales.
Il exercera durant deux ans au sein de la Banque Mondiale et cette expérience sera particulièrement marquante. Il y découvre un environnement de travail beaucoup plus vaste avec une mixité de profils professionnels mais aussi d’origines et de genres qu’il n’avait jamais expérimenté auparavant pour celui qui se décrit comme « un homme européen blanc ». À cela s’ajoute un rythme de travail effréné, ponctué de déplacements internationaux, et la difficulté de travailler dans des pays sinistrés. Il est alors confronté à la pauvreté, la famine, la guerre et la corruption, notamment lorsqu’il traite avec le Cameroun, le Rwanda et la Guinée-Bissau. Son travail au sein de cette institution internationale et son attrait pour la politique, ou plutôt pour l’intérêt général, le pousse cependant à changer une nouvelle fois de trajectoire.
Paul Lignières de la Banque mondiale à Paris
En 2001, Paul Lignières choisit de mettre fin à sa collaboration avec la Banque Mondiale pour revenir à Paris et renouer avec le métier d’avocat dans son ancien cabinet. Deux ans plus tard, il est repéré par le cabinet international Linklaters, après avoir gagné une affaire où les deux
cabinets étaient opposés. Il est alors recruté comme publiciste, une fonction encore peu répandue dans les cabinets d’avocats et avoue avoir été confronté à la réticence de certains de ses associés.
Pourtant, il décide de jouer le jeu et entame une stratégie de persuasion auprès de ces collaborateurs, basée sur une technique empruntée aux américains : What’s in it for me ?, littéralement « Qu’est-ce que j’ai à y gagner ? » Son objectif étant de gagner sa place en démontrant à ses partenaires qu’il pouvait par son travail et son expertise, avoir un réel intérêt pour chacun d’entre eux. Cette technique fera ses preuves puisque quelques années plus tard il est nommé Managing Partner. Il s’éloigne alors une nouvelle fois des codes et profite de cette position pour insuffler un réel changement au sein du cabinet parisien.
Son axe de travail principal : la diversité pour innover. Il souhaite aligner la branche française sur le modèle anglo-saxon, en formalisant par la signature d’une charte de la diversité, le respect, la mixité et l’égalité des chances. Son objectif est de créer un environnement de travail sécurisant et motivant.
Paul Lignières : Une carrière à contre-courant
Après seize ans passés au sein du cabinet Linklaters, le célèbre ICP (Institut Catholique de Paris) lui propose de prendre la fonction de Vice-Recteur des aux Relations Externes, puis celle de Vice-Recteur aux Relations Externe et au Développement Institutionnel en 2021. Avançant toujours à contre-courant, c’est l’envie d’exercer en liberté et de replonger dans son passé d’universitaire qui le pousse, une nouvelle fois, à opérer ce changement radical de trajectoire professionnelle. Le parcours atypique de Paul Lignières représente pleinement la carrière de choix, de vocation et de valeurs. Sa vision du droit est empreinte de mixité, de travail d’équipe et d’une portée humanitaire, faisant de lui un précurseur dans la profession.
En exerçant toujours à la frontière du droit public et du droit privé, du local et de l’international, entre l’entreprise et l’état, Paul Lignières a maintenu une ligne directrice : travailler dans pour l’intérêt général. Ce juriste anti-conformisteanticonformiste démontre par son parcours que le droit n’est en définitivef qu’un outil destiné à mettre en œuvre des valeurs fondamentales, qu’il faut tenter de décloisonner ce monde et oser s’éloigner des codes de la profession pour élargir son champ d’action.
Emmanuel Legeard est docteur ès Lettres et Sciences humaines de Paris-IV Sorbonne. Elève du spécialiste de la civilisation française Pierre Brunel, il s'est consacré à l'histoire des idées en France et Europe et aux questions portant sur la protection du patrimoine historique.
Ce que le mirage doit à l'oasis
Romans
Série Policière
Autobiographie
Gabriel Combris, un journaliste contre Big Pharma
Anti-Big Pharma, Gabriel Combris est également le fondateur des Editions Viva Santé. Il est aussi connu pour être le rédacteur de La lettre Directe Santé, lettre où il partage son avis et donne son impression sur divers sujets d'actualité liés au monde sanitaire. Dans cette lettre, il se livre aux lecteurs sans filtre, avec un style à la fois informatif et humoristique. Il fusille de grands noms et n'hésite pas à mettre en lumière des sujets tabous du monde de la santé dans ses articles. Il partage notamment son avis sur la COVID ainsi que la vaccination de masse. Il devient par ailleurs directeur des publications chez Révolution Santé, Plantissime et Du Neuf pour ma santé. Gabriel Combris anime aussi de nombreuses conférences sur le thème d'actualité liées à la santé.
Si aujourd'hui, Gabriel Combris est reconnu dans le monde de la santé, c'est surtout suite à sa lutte contre Big Pharma. Il s'agit d'un terme utilisé pour désigner l'ensemble de l'industrie pharmaceutique. Journaliste de terrain et d'investigation, il n'hésite pas à se mettre à dos plusieurs grands laboratoires pharmaceutiques. Avant de devenir un auteur reconnu, il se spécialise dans les enquêtes portant sur la santé entre les années 2013 et 2018. Il a suivi et enquêté sur de nombreuses affaires de santé très médiatisées. Les plus connues étant l'affaire Dépakine mettant en cause le laboratoire Sanofi et l'affaire Médiator portant sur les laboratoires Servier. Enfin, il a aussi écrit sur le scandale des prothèses mammaires Poly Implant Prothèse, plus connue sous le nom des prothèses PIP. Durant cette période, Gabriel Combris devient rédacteur pour les revues Alternatif Bien-être, Plantes et Santé et Puresanté.
Gabriel Combris, un journaliste d'nvestigation
Avant d'entamer cette carrière de journaliste spécialisé dans la santé, Gabriel Combris rédige pendant plus de 20 ans des articles pour la presse quotidienne, hebdomadaire et la presse magazine. Entre 1998 et 2013, il se fait une place dans l'industrie de la presse en écrivant pour de grands journaux tels que Le Figaro, Les Echos, Le Messager de Saint-Antoine, Le Nouveau Détective et bien d'autres encore. C'est au cours de cette période de sa vie qu'il va développer ses compétences journalistiques. Il va petit à petit imposer son style d'écriture, à la fois ironique et dénonciateur. Il va, ensuite, se détacher de la presse traditionnelle et se tourner vers la presse et les revues liées à la santé.
En 1998, il sort diplômé de Sciences Po après avoir tenté la fac de médecine. Il quitte sa ville natale, Moulins, après avoir obtenu son bac avec mention bien en 1994. Gabriel est un élève doué et prometteur au lycée et se trouve déjà une vocation pour le journalisme et la rédaction. Cela n'a pas toujours été le cas. En effet, au collège, il rencontre de fortes difficultés d'apprentissage. Celles-ci sont dues à un long traitement médical qu'il suit depuis plusieurs années.
Il commencera à développer à l'adolescence son goût pour les enquêtes et les investigations sur le monde de la santé. Ce déclic lui vient lorsqu'il apprend que son oncle est atteint d'un cancer de la gorge. Il se persuade alors qu'à l'instar du tabac, ce cancer a bien d'autres causes qui sont encore inconnues de nos jours. Il rêve alors de dénoncer ces poisons cachés qui anéantissent de plus en plus la santé du monde entier.
Gabriel Combris, atteint d'une maladie rare dans sa prime jeunesse
Gabriel découvre durant sa jeunesse qu'il est atteint d'ostéomalacie. C'est à l'âge de 9 ans qu'il commence à se plaindre de fortes douleurs dans les os et au niveau des hanches, des douleurs qui l'empêchent de marcher correctement. Après plusieurs examens et notamment des radiographies, le diagnostic tombe. L'ostéomalacie, aussi appelée anomalie de la minéralisation osseuse, est une maladie qui affaiblit les os et peut parfois les rendre cassants. Les os sont fragilisés et se dégradent à cause du trouble de la minéralisation causée par la maladie. Elle se développe le plus souvent suite à un manque de vitamine D qui est essentielle à l'absorption du calcium. Ce même calcium étant important pour la solidification des os. Gabriel sera donc hospitalisé durant plusieurs années afin de traiter sa maladie. Il subira de longues hospitalisations qui vont lui donner le goût de la lecture et du journalisme. Il se passionnera pour la lecture grâce aux livres de Tintin et Rouletabille et développera son amour pour les lettres et la littérature. Il se battra longtemps contre cette maladie. Son parcours de soin au sein de structure médicale le marquera à vie et conditionnera sa vie professionnelle future.
Gabriel Combris est confronté et sensibilisé aux maladies et au monde de la santé très tôt. En effet, sa mère, infirmière libérale, l'emmène souvent lors de ses tournées chez ses patients dans la campagne bourbonnaise. Son père étant instituteur, il a aussi rapidement accès au domaine scolaire et la littérature. Né à Moulins, proche de l'Auvergne, le 13 septembre 1977, Gabriel Combris grandit donc dans un cadre chaleureux, heureux et riche culturellement.
Qui suis-je ?
L’écrivain français Jean K. SAINTFORT rejoint la famille des auteurs bienveillants attachés au développement personnel : Laurent Gounelle, Virginie Grimaldi, Raphaëlle Giordano, Mélissa Da Costa, Laetitia Colombani…
Invité à New York au « National Arts Club » par « Rencontre des Auteurs Francophones » le 30 novembre 2021 dernier, ses lecteurs se multiplient en Europe, au Canada, aux États-Unis et parmi tous les lecteurs amoureux de la littérature française actuelle.
Il est assez rare qu’un premier roman auto-édité soit, dans les mois qui suivent sa sortie, salué par des critiques de journalistes d’envergure nationale. Ainsi, Jean-Louis BEAUCARNOT, « pape » de la généalogie en France, ou encore Florence GANIVET, de la revue Conseils des notaires, ont rédigé des chroniques de « Les secrets de la maison de France ».
Ce roman l’a fait repérer par JJ VITIELLO, artiste peintre aérographe international. L’artiste a réalisé et offert la couverture de son second ouvrage : « Le Dernier Temps ». L’homme et la femme qui y sont présentés sont issus d’un tableau qui a gagné le Prix « Monna Lisa La Joconde Prix international d’art 2019 Academia italia in arte nel Mondo associazione culturale ».
JJ VITIELLO a été invité à l’exposition Universelle de DUBAÏ.
A propos des livres
« Les secrets de la maison de France », sorti à l’été 2020, nous transporte au cœur de la psychogénéalogie et des secrets de famille. Au long d’une enquête trépidante, digne d’un polar aux accents de « feel good », l’auteur fait preuve d’une grande sensibilité et de beaucoup de légèreté pour un roman qui ne l’est pas. Avec une facilité déconcertante, il nous fait également appréhender les complexités des héritages successoraux, apprendre des techniques de peinture, nous plonger dans les recherches ADN, découvrir un meuble aux tiroirs secrets et flirter avec le fantastique.
« Le Dernier Temps » a été considéré comme un OVNI et un chef d’œuvre par les lecteurs de Science-Fiction. Plus, il a amené au roman d’anticipation tout un public nouveau qui l’a découvert avec enthousiasme, tant l’auteur renouvelle le genre. Jean K. SAINTFORT y explore les pouvoirs de l’être humain et les ressorts de la non-violence face aux intérêts économiques des multinationales. On y parle d’intuition, de méditation, de « musique des étoiles », de rebelles, d’ethnologie et de chambre d’enfant… Ses héros sont non-violents et lisent dans les pensées. Malheureusement, « ils dérangent ».
A propos de tout
Pour l’auteur, considéré comme « hors-norme » par nombre de ses lecteurs, un roman est un instant privilégié pour passer un bon moment. Son style est marqué par une écriture fluide et pleine de charme, presque poétique. La psychologie subtile de ses personnages et un suspens implacable plongent le lecteur dans un besoin irrépressible de tourner les pages. Il est difficile de l’enfermer dans un style tant il navigue entre les genres, mêlant les polars «feel good» aux récits d’anticipation.
Hypersensible et incurable romantique, il tient cependant toujours à laisser une place à la romance dans chacun de ses livres, de même qu’à la Science au sens large. Une petite touche de fantastique vient les pimenter.
Écrivant sous pseudonyme, diplômé de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), à Paris, de formation anthropologie, économie et ingénierie, ce voyageur impénitent a choisi pour devise : « Je cherche à rencontrer chacun, parce que chacun m’est supérieur en quelque chose. »
Auprès de professionnels de tous métiers, Jean K. SAINTFORT a mené une carrière d’abord à son compte, en indépendant, comme conférencier et consultant, ensuite dans des structures collectives. Il travaille dans les mondes de la formation, des ressources humaines et du développement des compétences. Envers et contre tout, il veut croire que l’être humain est capable de s’améliorer. La prise de postes à responsabilité l’a confronté à de réels conflits de valeur.
Après un incident de santé, qu’il considère comme une grâce car il lui a redonné le sens des priorités, il privilégie désormais l’écriture pour exprimer sa passion de la compréhension du monde et de la recherche du bonheur. Il publie un roman chaque année.
Profil Facebook : Jean Saintfort
Mail : jeank.saintfort@orange.fr
Website : https://jeanksaintfort.com
Amazon : https://amzn.to/3wQvDBC
Boutique en ligne : https://jean-k-saintfort.sumup.link
Dayal Patterson est né au début des années 80, en Angleterre. À l'âge de dix ans, il commença à s'intéresser à la musique metal. Il étudia la photographie à l'« University of the Arts », à Londres, avant de se lancer dans une carrière en journalisme. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le metal extrême.
Fiche de Daniel Vu, bio modifiée par Danielvu le 20 mars 2022 @ 00:28:51
Daniel VU est un écrivain français, d’origine vietnamienne.
Né le 22 Juillet 1994 à Massy, il est diplômé Docteur en Chirurgie Dentaire à la faculté de Paris Descartes à l’âge de 21 ans, puis se lance dans la photographie (photographe de Fashion Week), la vidéo (prix Festival My Rode Reel), l’acting (cinéma & courts-métrages), et l’investissement immobilier en parallèle de son exercice dentaire.
Il publie son livre « Comment Investir en Immobilier locatif ? » en 2020, afin de partager au plus grand nombre sa passion pour l’immobilier et guider l’investisseur débutant dans les méandres fiscaux et réglementaires des investissements locatifs.
En 2022, il rejoint les rangs de la délégation des Young and Local leaders du Conseil Franco-britannique, et cofonde les Editions DYL
Sanjy Ramboatiana a grandi dans un environnement cosmopolite. C’est sans doute cela qui lui a précocement donné une ouverture sur le monde. Ainsi, son diplôme de l’EM Lyon en poche, il choisit de travailler dans différents pays où il s’enrichit de différentes façons de penser et de vivre.
Côté passion, c’est les arts martiaux, karaté et aïkido. Il s’y adonne des heures. Il s’y entraine d’abord pour la pratique physique avant de découvrir sa dimension spirituelle. C’est ce qui va déclencher sa recherche spirituelle.
En 2002, il rencontre Bernard Montaud. Rencontre bouleversante puisqu’il va d’emblée suivre assidûment son enseignement. Dix ans plus tard, en parallèle de son métier de consultant et d’enseignement à l’université, il transmet l’enseignement de Bernard Montaud à travers la France.
En 2017, Il fonde avec lui Les Roses Rouges sur le Bitume, une association d’aide aux prisonniers américains.
En 2021, il rédige avec lui le 5e livre de la Saga des César, César l’imparfait heureux, un manuel de sagesse inspiré par Gitta Mallasz.
Diplômé en 1973 de l'Ecole de Kinésithérapie de Lyon, Bernard Montaud fonde en 1982 une technique d'investigation du subconscient qui est devenue la psychanalyse corporelle.
Cette recherche va le conduire à recomprendre l'intériorité humaine et à fonder la psychologie nucléaire.
Il dirige, dans le cadre de l'institut Français de Psychanalyse Corporelle, la formation des psychanalystes.
En 1983, il crée l'association Artas, un mouvement spirituel dans la lignée du Dialogue Inspiré transmis par Gitta Mallasz dont il a été le compagnon de route.
Il n'a eu de cesse de perpétuer l'enseignement qu'il a reçu auprès d'elle et de développer la psychanalyse corporelle pour aider tous ceux qui cheminent dans la quête du meilleur d'eux-mêmes. Auteur de plus d'une quinzaine d'ouvrages qui témoignent de son expérience intérieure, il est un fervent défenseur de la vie spirituelle et de la foi sous toutes ses formes.
Auteure de La poupée d’Archimède, médiatisée par ses prises de parole en faveur de l’imprescriptibilité du crime d’inceste, Isabelle Sezionale Basilicato explore d’autres univers. Elle élabore la trame de ses livres dans un cadre romantique, au cours de grandes promenades matinales le long de la Riviera méditerranéenne. L’évocation de son nom nous transporte aussitôt en Basilicate, cette région encore sauvage de l'Italie, proche de celle où commence son 6ème roman. Amour, business et mafia sont la quintessence de « Une dosette, in the pocket ».
www.isabellesezionale.com
Cinéaste multimédia de formation j'ai obtenu mon doctorat en science de l'information en 2013. Rédacteur de films et expressions théâtrales, j'ai travaillé aux seins d'organismes culturels au Sénégal et au Burkina Faso. Je suis en finalisation d'une nouvelle collections d'écriture.
Sportif et aventure, histoire et cinéma, j'ai dans mon enfance participer à de nombreux films et documentaires. Né d'un père burkinabè et d'une mère sénégalaise, j'ai de nombreuses fois voyager et expérimenter l'art de l'aventure. J'ai obtenu en 2001 mon baccalauréat professionnel en comptabilité et poursuivi une licence anglaise à Coventry University. J'ai obtenu une maitrise en multimédia. J'ai enseigné les datacenters et les données médicales auprès des professeurs d'université Luc Quoniam en these et base de données stratégiques. J'ai pu coopérer avec des ONG et des structures étatiques au Burkina Faso. Je suis devenu écrivain auprès de l'harmattan en 2014 et continue mon avancée en tant que coopérant au Burkina Faso et en France...
cultureetpartage.com/
Poète, nouvelliste, romancier, anthropologue, enseignant et acteur mexicain.
Il a été décoré par l'Institut National Indigéniste pour pour son action en faveur des indiens et de la culture indienne.
Il a fait partie du groupe de poètes La Espiga Amotinada.
Une décennie canadienne (2016).
Les morts sont des cons (2019).
Nous sommes des loups (et vous êtes la proie) (2021).
Jamais très loin des cyprès. Roman
La routine. Nouvelle
Un roman, des personnages, une auteure : dialogue. Un cours texte décrivant les liens qu'un.e auteur.e lient avec ses personnages
Carole est avant tout une bibliothécaire dans une école de formation professionnelle à Genève (Suisse). Mettre à disposition. des apprenti.e.s et des enseignant.e.s la culture littéraire est une vocation de longues dates.
Carole écrit depuis longtemps : une pièce de théâtre à l'âge de 12 ans, puis des poèmes enflammés et des nouvelles à l'adolescence.
Carole a publié en auto-édition en 2020 son premier roman Jamais très loin des cyprès, réalisant ainsi un vieux rêves.
D'autres romans sont en gestation...
Né à Blandy les Tours , petit village de Seine et Marne.
Fils de Julien Chalot, chargé d'école et secrétaire de Mairie,
véritable maître Jacques dans la commune.
Comme son père il est entré à l'Ecole normale d'instituteurs
et a beaucoup milité , lui il a choisi l'extrême gauche toute sa vie.
Militant syndicaliste et associatif, conseiller municipal puis maire adjoint
à Vaux le Pénil, il écrit des milliers d'articles dans les revues et réseaux sociaux comme Agoravox.
Aimant la lecture, il lit beaucoup, rédige des chroniques et a écrit 11 livres, seul ou en collectif.
Il prépare un douzième sur un syndicaliste enseignant du début du siècle dernier.
Bibliographie
Romans et nouvelles
Participations
Florence Metge a écrit un roman et contribué à neuf recueils de nouvelles.
Roman
"Meurtres en Gévaudan" (thriller, policier), 24 mars 2021, Stories by Fyctia.
Recueils de nouvelles (2018-2021)
- "Concours ADELI de la meilleure nouvelle d'anticipation sur l'intelligence artificielle" (Books on Demand)
- "Apprendre et savoir" (DDK Anticipation)
- "L'école du futur" (Marathon éditions)
- "Sortilèges et Maléfices" (Lune Écarlate éditions)
- "Ketty's diary" (éditions du Vénasque)
- "Robots domestiques" (DDK Anticipation)
- "Les nouvelles de l'été" (éditions du Saule)
- "Les chroniques d'une petite culotte" (éditions du Vénasque)
- "Au détour de nos vies" (éditions du Vénasque).
Florence Metge écrit des thrillers, des polars, des récits d'anticipation et de science-fiction... Elle a été ingénieur d'études avant de devenir expert en veille puis chargée de communication scientifique.
Son roman "Meurtres en Gévaudan", un thriller qui revisite l'affaire de la bête du Gévaudan, est sorti en 2021 chez Stories by Fyctia. Pour l'anecdote, Florence est une lointaine cousine de Jean Chastel, l'homme qui a tué la bête du Gévaudan.
Elle a aussi contribué à plusieurs recueils de nouvelles.
- "Concours ADELI de la meilleure nouvelle d'anticipation sur l'intelligence artificielle" (Books on Demand)
- "Apprendre et savoir" (DDK Anticipation)
- "L'école du futur" (Marathon éditions)
- "Sortilèges et Maléfices" (Lune Écarlate éditions)
- "Ketty's diary" (éditions du Vénasque)
- "Robots domestiques" (DDK Anticipation)
- "Les nouvelles de l'été" (éditions du Saule)
- "Les chroniques d'une petite culotte" (éditions du Vénasque)
- "Au détour de nos vies" (éditions du Vénasque).
Née dans le Val d’Oise en 1992, Léa Chaillou vit depuis 2000 à Roussillon en Morvan, petit village de Bourgogne.
Depuis son plus jeune âge, elle adore lire, aussi bien en français qu'en anglais, et ses genres favoris sont les romans historiques, policiers, fantastiques et la fantasy.
Parmi ses auteurs préférés, on peut citer:
- en littérature jeunesse: J. K. Rowling, Annie Jay, Evelyne Brisou-Pellen
- en littérature adultes: Agatha Christie, Kate Forsyth, Juliet Marillier, Sharon Kay Penman, Jane Austen, les sœurs Brontë, Paul Féval, J.R.R. Tolkien, Andrea H. Japp, Franck Thilliez
Passionnée d’Histoire, et plus particulièrement par l'époque médiévale, elle s’intéresse notamment au Duché de Bretagne.
Ses autres thèmes de prédilection sont les Celtes, le surnaturel…
Elle est aussi passionnée par la mythologie et les légendes du monde entier, qu’elle aime traduire en français pour les partager avec le public.
Après avoir obtenu un master d’anglais, la FMG (Foundation for Medieval Genealogy) qui publie la revue d’Histoire "Foundations", lui a proposé d'écrire un article sur la duchesse Constance de Bretagne en septembre 2016.
L’article a été publié l’année suivante.
Depuis, elle a écrit de nouveaux articles pour "Foundations" avant de faire publier son premier roman "Dans l’Ombre du Passé".
D'autres informations sont disponibles sur les liens suivants:
http://www.leachaillou.sitew.fr/
http://www.les-editions-itka.sitew.fr/
https://twitter.com/LesEditionsItka
https://www.babelio.com/livres/Chaillou-Dans-lOmbre-du-Passe/1219686
Bibliographie
(Romans):
- 1918 : Koenigsmark
- 1919 : L'Atlantide
- 1920 Pour don Carlos
- 1921 Le Lac salé
- 1922 des géants La Chaussée
- 1923 Mademoiselle de La Ferté
- 1924 du Liban La Châtelaine
- 1925 Le Puits de Jacob
- 1926 Alberte
- 1927 Le Roi lépreux
- 1928 Axelle
- 1929 Erromango
- 1930 Le Soleil de minuit
- 1931 Le Déjeuner de Sousceyrac
- 'Île verte
1932 L
- 1933 Fort-de-France
- 1933 Cavalier 6 (suivi de L'oublié, écrit en 1922)
- 1934 Monsieur de la Ferté
- 1935 Boissière
- 1936 de l'Ouest
La Dame
- 1936 Saint Jean D'Acre (suivi de de nuit)
La Ronde
- 1936 L'Homme qui était trop grand (en collaboration avec Claude Farrère)
- 1937 Les Compagnons d'Ulysse
- 1938 Bethsabée
- 1939 Notre-Dame-de-Tortose
- 1940 Les Environs d'Aden
- 1941 Le Désert de Gobi
- 1942 Lunegarde
- 1943 Seigneur, j'ai tout prévu...
- 1947 L'Oiseau des ruines
- 1948 Jamrose
- 1948 Aïno
- 1949 Le Casino de Barbazan
- 1950 Les Plaisirs du voyage
- 1950 Les Agriates
- 1952 Le Prêtre Jean
- 1953 d'or La Toison
- 1954 Villeperdue
- 1955 Feux d'artifice à Zanzibar
- 1956 Fabrice
- 1957 Montsalvat
- 1958 La Sainte Vehme
- 1959 Flamarens
- 1960 Le Commandeur
- 1961 Les Amours mortes
- 1963 Aréthuse (livre posthume et inachevé)
(Informations
tirées de http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Benoit">http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Benoit et de la bibliothèque de ma grand-mère).
Commentaires personnels:
Exotisme et régionalisme
Pierre Benoît était originaire du Quercy mais vécu une partie de sa vie en
Afrique du Nord. C'est de ces différentes influences que l'imagination de
l'auteur se nourrit, ses oeuvres étant empreintes d'exotisme et de campagne
française. Même si l'évocation de ses souvenirs africains utilise parfois un
vocabulaire quelque peu colonialiste, il ne parle jamais sans respect de ces
terres qu'il affectionna toute sa vie.
L'exotisme dans les romans de Pierre Benoît n'a pas de frontière :
d'une île perdue du pacifique (Erromango,
1929) aux temples d'Angkor (Le roi
lépreux, 1927) en passant par les Etats-Unis d'Amérique (Le lac salé, 1921) et, bien évidemment
les montagnes du Hoggar (L'Atlantide, 1919),
l'auteur fait voyager le lecteur dans les recoins de son imagination fertile.
L'origine quercinoise se reflète plus spécifiquement dans trois de ses
oeuvres qu'il situe dans cette région même. Parmi ces derniers l'inquiétant Alberte (1936) et le délicieux Le déjeuner de Sousceyrac (1931). Mademoiselle de (1923) et L'île verte (1932) prennent l'Aquitaine
pour décor, les landes humides pour le premier et les îles de l'estuaire de pour le second.
la Ferté
la Gironde
La femme
La femme de Pierre Benoît (héroïne incontestée de tous ces romans à
l'exception d'un seul : Monsieur de , 1934), répond à
des critères bien particuliers : elle est belle, très attachée au sexe
fort (parfois dépendante) et ne le craint pas mais en est souvent victime.
C'est une femme de tête, pleine de valeurs dont l'honneur est la plus importante.
Une femme assez stéréotypée donc, à l'image de la presque caricaturale Antinéa,
reine de l'Atlantide, mais à l'exception peut-être d'Anne de dont l'auteur nous
laisse juge de la force et du tempérament (Mademoiselle
de ,
1923). Enfin, il faut citer une femme plus discrète mais non moins courageuse,
à qui l'auteur dédie dans le livre qui la met en scène une phrase
superbe : Tanit-Zerga, la petite esclave aux lucioles du pays des
atlantes? (L'Atlantide, 1919).
la Ferté
la Ferté
la Ferté
L'homosexualité
Quelques romans de Pierre Benoît évoquent, plus ou moins à mots couverts,
l'homosexualité. On retiendra la famille « de », tante et neveu
(Mademoiselle de , 1923 ; Monsieur de , 1934) et la
suggestion, sobre et libre de tout jugement, des relations homosexuelles des
protagonistes. Un exploit de tolérance pour des romans de cette époque.
la Ferté
la Ferté
la Ferté
L'Allemagne
Comment ne pas évoquer l'Allemagne dans les romans de Pierre Benoît ?
En effet l'auteur était fasciné par ce pays, admiration qui ne fut pas des
mieux acceptées pendant la seconde guerre mondiale, période de troubles pour
l'auteur.
Mais cet amour de l'Allemagne, et plus particulièrement de sa culture
riche, lui fit signer deux romans d'une beauté et d'une intensité
magistrales : Koenismark (1918),
roman palpitant qui semble un « thriller » d'un autre temps, et
surtout le superbe Axelle (1928),
peinture toute en finesse d'un amour et d'une amitié tiraillés entre la raison
et les sentiments.
L'humour
L'humour n'est pas une généralité dans la bibliographie de Pierre Benoît,
mais elle est assez souvent présente. L'auteur excelle avec les jeux de mots et
les situations cocasses que sa plume habile est à même de faire ressortir. A ma
connaissance, Le déjeuner de Sousceyrac
(1931) est le roman le plus divertissant de l'auteur : amusant par son
style justement drôle, et entraînant par son histoire de « gros
sous » et de revanche. Si Erromango
(1929) est adroitement cynique, Pour Don
Carlos (1920) m'a paru d'un burlesque un peu forcé.
Psychologie
Qui s'attend à beaucoup d'action dans les romans de Pierre Benoît doit
passer son chemin. La plupart de ses oeuvres mettent en avant les méandres de
l'esprit des protagonistes, ponctués ça et là de mouvements souvent contraints
pas des « désordres historiques ». Parmi ces conflits d'états d'âmes
sur fond d'Histoire on retiendra le superbe Koenismark
(1918) et Le puits de Jacob (1925).
La mythologie
Pierre Benoît ne se cachait pas du fait qu'il s'inspirait de récits
mythologiques pour tisser ses histoires. L'Atlantide
(1919) en est un exemple évident et Bethsabée (1938) annonce clairement
cette inspiration de part son titre. La culture classique, héritée de ses
années d'études, fait partie intégrante des écrits de l'auteur.